État du guet à Tours en 1465 : présentation du document et analyse sociale

David Rivaud

Chercheur associé

CESR

Permalien : http://renumar.univ-tours.fr/publication/etat-du-guet-a-tours-en-1465-presentation-du-document-et-analyse-sociale/

 

Alors que la jeune commune de Tours tente encore de déterminer sous la houlette de quelques membres du grand Conseil les règles qui doivent régir sa police et ses institutions1, le 10 mars 1465 (n.s.) les baillis de Sens et d’Evreux arrivent pour annoncer le départ du frère du roi pour la Bretagne, révéler la trahison et donner l’alerte, pour enjoindre les citadins à se tenir prêts2 : la guerre du Bien public est lancée. Le guet de la ville immédiatement décidé, est établi dès le 18 mars3, alors que la reine annonce sa venue à Tours (elle arrivera le 9 mai). Le corps de ville active alors d’importantes réfections de ses murailles et fossés et se met en ordre de guerre selon des modalités que les registres de délibérations et de comptes permettent de suivre assez précisément.

Cette documentation offre ainsi un état précis du guet et de l’arrière-guet des habitants mis en place sur les murs de la cité, à différentes portes et guérites dont certaines semblent construites (ou reconstruites) pour l’occasion. Il s’agit d’une liste, établie sur et pour 13 jours, qui fixe jour par jour et poste par poste les noms des personnes astreintes à cette surveillance de nuit, au regard desquelles se trouvent mentionnés les noms de ceux qui sont amenés à les remplacer en cas de défaillance ou de manquement (arrière-guet). A chaque poste de garde sont en général placées deux personnes, et pour l’arrière-guet, quatre personnes sont attitrées (deux avant minuit, deux après), ou exceptionnellement six4, pour assurer la relève éventuelle. Cette liste est établie en deux séquences, correspondant à deux parties de la ville, l’est et l’ouest5. Conservée dans la série des registres de délibérations (BB reg. 116), cette double liste est un document exceptionnel qui permet d’identifier près de 900 noms de chefs de familles qui prennent part à la défense de la ville.

Si l’on en croit le document lui-même il est possible de penser que d’autres listes de ce genre on pu exister en cette occasion. En effet, on y trouve certains noms rayés correspondant à des personnes déclarées être placées « à l’artillerie ». Les chefs de familles semblent ainsi être répartis dans plusieurs dispositifs liés à la défense de la ville, certains rejoindront en juillet même une sorte de milice urbaine créée à l’occasion par la municipalité7. Le guet ne fait sans doute partie que d’un des dispositifs de cette vaste mobilisation. De même il n’est pas impossible que d’autres listes liées à l’entretien de celui-ci aient pu être réalisées (pour 13 autres jours par exemple), les délibérations du conseil municipal en mai 1465 demandant à ce que les religieux y participent, ou palliant les désertions ou exemptions qui sont très vites réclamées8. Il faut donc se garder de penser que cette liste puisse constituer un état exhaustif de la population de la ville. De plus, le 30 juin le guet est « renforcé » sans qu’il soit possible de savoir exactement quelles en sont les modalités, après avoir déjà été « doublé » en avril alors qu’un Pardon semble organisé9. Le 14 juillet la tenue du guet est placée sous les ordres du vidâme de Chartres, représentant exprès du roi. (f° 31). Le 10 août il est même possible qu’il soit renforcé encore et que des habitants soient placés sur le château10 (ce que n’indique pas la liste conservée ici). ​​ A cette date, l’ordre militaire dans la ville est encore renforcé et pleinement placé sur la responsabilité du maire (Jean Peslieu) et le guet se tient nuit et jour, la ville est découpée en onze quartiers, avec chacun trois capitaines à leur tête11. Il faut attendre le début du mois de décembre pour que l’ordre militaire connaisse semble-t-il un certain relâchement.

Tout laisse penser que la liste conservée dans le registre de délibération n°11 constitue l’un des premiers recensements municipaux pour l’établissement de la garde de la ville. Si l’ordre de répartition y est à peu près bien tenu, le document montre que certains espaces relèvent des autorités religieuses non encore mobilisées (Saint-Gatien notamment). Les très nombreuses rayures, ratures, chevauchements de noms (surtout dans la seconde partie de la liste), traduisent une grande hésitation du greffier et de la commission qui ont présidé à son établissement. De vastes accolades viennent associer grossièrement les postes de guet et les noms des personnes soumises à l’arrière-guet (avant puis après minuit) et placée sur la droite de chaque page. Certains patronymes sont enlevés d’un côté pour être placés de l’autre (nombreuses inversions de place de surveillance ou entre guet et arrière-guet), certains postes de surveillance mal placés dans la géographie urbaine passant ainsi de la première partie de la liste (est de la ville) vers la seconde (ouest de la ville). L’écrit, brouillon, traduit clairement là un ordre militaire, une organisation défensive, qui tâtonne en se construisant.

 

La ville de Tours vers 1460 : postes de guet et d'arrière-guet (D. Rivaud).

Tours, Archives municipales, BB reg. 11, f° 87

 

Etat social de la population soumise au guet et arrière-guet

 

 

Cet état nominatif fait apparaître un peu moins de 900 noms de chefs de famille dont certains sont des tourangeaux de renom : ​​ Jean Fouquet, identifié comme enlumineur apparait ainsi, à l’arrière-guet de La Guerche. Dans cet ensemble, 840 noms environ sont accompagnés d’une activité économique ce qui fait de cette liste un précieux document sur la société tourangelle du milieu du XVe siècle. Un panel social quelque peu représentatif, même si, cela a été dit, d’autres listes pouvaient exister et sans doute rassembler des catégories professionnelles spécifiques. De plus il est clair que les principaux bourgeois, les grands marchands de la ville, les nobles et les religieux bien sûr, ne figurent pas dans ce rôle et que certaines fonctions sont totalement absentes (professions juridiques, les notaires). Ainsi, à de rares exceptions près, s’ouvre à l’analyse une société urbaine intermédiaire, voire des classes inférieures, un large monde de l’artisanat, allant de l’enlumineur et du brigandinier, au simple manoeuvre et homme de bras, en passant par les drapiers, couturiers, bouchers, changeurs, paveurs, écorcheurs, orfèvres… (voir les tableaux de répartition des métiers, Annexe 1 & 2).

Il apparaît 91 métiers différents, très inégalement fournis (de 1 à 54 personnes). Ce nombre dépasse largement le nombre de corporations tourangelles —une bonne trentaine— que l’on peut établir par ailleurs12. Si 35 % des métiers semblent avoir des statuts (sans doute moins même), près de 65 % de la population artisanale recensée dans cet inventaire relève de métiers qui seront jurés à Tours avant les années 1490. Il est difficile de déterminer des implantations géographiques particulières — Tours reste un espace restreint — sauf peut-être pour les nautoniers (principalement mobilisés sur le front de Loire, autour des portes Maufumier et de la Coherie), voire les tisserands, drapiers et tanneurs, essentiellement mobilisés à l’ouest de la ville.

Les métiers du textile et du cuir sont ouvertement les plus fournis à Tours et constituent presque la moitié des dix métiers les plus fortement représentés, avec près de 55 couturiers ou encore 52 tisserands, une trentaine de chaussetiers et de pelletiers. Sur l’ensemble des métiers ils représentent plus de 36 % de la population enregistrée ici13. Ils forment de gros bataillons d’artisans urbains, comprenant aussi les tanneurs, les pelletiers, et une vingtaine de métiers différents. La vingtaine de brodeurs que l’on peut répertorier ici montre aussi l’importance d’un secteur dont on connait par ailleurs la production de luxe et dont le développement résulte de l’effet d’entrainement liée à la présence de grands hôtels et de la société de cour14. Longtemps passée pour incertaine, voire un échec total à Tours, l’activité de la draperie est bien solidement attestée avec une dizaine d’ouvriers au moins15, ainsi que celle des teinturiers. Si les bouchers ou les boulangers constituent aussi des bataillons importants d’artisans (46 et 23 représentants), les métiers de l’alimentation constituent un pourcentage bien moins important (11 %), avec un volant de métiers bien plus réduits (sept).

Ce sont les métiers de la construction et du bâtiments (hors hommes de bras) qui fournissent le second groupe numériquement important, avec plus de 20 % des artisans répertoriés ici. Maçons, couvreurs, charpentiers, puis menuisiers sont ainsi nombreux (de 36 à 11 représentants) et semblent constituer des catégories surreprésentées16, même sans y intégrer les catégories d’appoint (hommes de bras, voituriers). Voilà qui témoigne de la particularité tourangelle du fait de la présence persistante du roi dans le Val-de-Loire, et l’installation à Tours en particulier d’un personnel royal qui bâtit de fastueux hôtels particuliers dans les quartiers centraux.

Enfin il convient de souligner la relative importance de deux secteurs bien moins représentés mais très spécialisés : le métier des armes et celui des artisans du livre. L’importance du premier (autour de 5 % des artisans présents dans cet état) révèle l’activité qui règne à Tours à cette date. Ce pourcentage pourrait être plus important encore si on y incorporait les métiers liés à la métallurgie (chaudronniers/Maignans, cloutiers, voire selliers). Difficile de faire directement le lien entre les brigandiniers ou artilleurs rapportés ici et les artisans italiens que Charles VII et Louis XI ont installés à Tours, même si les noms peuvent avoir été francisés. Tout laisse penser cependant que lactivité est particulièrement bien installée à Tours avec des acteurs locaux et étrangers17. Il en va de même pour les artisans liés à la production de manuscrit. Fouquet a été cité. Le peintre du roi est en 1465 bien installé à Tours et son atelier à une réputation. Il n’est pas le seul a être cité ici. Guillaume Piqueau, est cité en tant qu’enlumineur lui aussi, il n’était jusque là attesté à Tours qu’autour des années 148018, tout comme Thibault Bredin, identifié ici comme écrivain, connu aussi après 1480 comme enlumineur et libraire19. Jamet Hey, et Jean Delaunay, peintres, sont eux aussi attestés à Tours à des dates plus tardives ce qui montre par conséquent leur installation précoce dans la capitale tourangelle, voire le rayonnement tardif d’un foyer tourangeau installé très tôt. Jeannet Hey est peut-être ce Jean Hay attaché à la cours de Bourbon20, alors que Jean Delaunay apparait en 1470 dans les comptes de Charlotte de Savoie21. Il en va de même pour Regnault Fillole (ici Filloche), répertorié en tant qu’écrivain en 1465, qualifié de «maistre escripvain» dans les comptes de la chambre du roi en juillet 148122, et connu pour ses activités de libraire.

 

Cet état du guet se révèle un document particulièrement précieux pour l’étude de l’activité et de la société tourangelle au début du règne de Louis XI alors que de grands bouleversements sociaux attendent encore la cité, avec le développement de la bourgeoisie locale en relation avec ​​ l’approvisionnement de l’Argenterie royale, avec l’installation des hôtels particuliers de hauts dignitaires royaux, et la présence de plus en plus soutenue du roi en Val de Loire, à Tours et à Amboise en particulier. Tous ces noms restent encore largement à interroger au sein d’enquêtes biographiques ou prosopographiques plus précises.

 

 

 

Annexe 1 : Liste des métiers (selon l’ordre décroissant du nombre de personnes qui constituent chaque groupe).

 

Couturiers : 54

Texiers (tisserands) : 52

Cordiers : 50

Bouchers : 46

Tonneliers : 46

Maçons : 36

Pelletiers : 32

Chaussetiers : 30

Nautoniers : 23

Boulangers : 23

Tanneurs : 23

Couvreurs : 22

Homme de bras : 20

Charpentiers : 20

Aiguilletiers : 19

Marchands : ​​ 19

Brodeurs : 18

Escardeurs : ​​ 17

Menuisier : 16

Maréchal : 15

Chapeliers : 13

Cordonniers : 12

Couteliers : 12

Merciers : 11

Carreleurs : 11

Orfèvres : 10

Drapiers : 9

Selliers : 9

Manoeuvres : 8

Sergents : 8

Tondeurs : 8

Éperonniers : 8

Barbiers : 8

Artilleurs : 8

Serruriers : 8

Huiliers : 7

Chartiers : 7

Gainiers : 6

Teinturiers : 6

Fourbisseurs : 6

Fourniers : 5

Voituriers : 5

Brigandiniers : 5

Pintiers : 5

Patissiers : 4

Paveurs : 4

Corroyer : 4

Ceinturiers : 3

Savetier : 3

Barrocier : 3

Paveurs : ​​ 3

Fourniers : 3

Rotisseurs : 3

Ecorcheurs : 2

Enlumineurs : 2

Ecrivains : 2

Hoteliers : 3

Peintres : 2

Potiers : 2

Cloutiers : 2

Bâtiers : 2

Bousilleurs :2

Fouxiers : 2

Poissonniers : 2

Paesliers/Poisliers : 2

Chasubliers : 2

Cloutier : 1

Portefaix : 1

Boursier : 1

Faiseur de chaland : 1

Faiseur de serpes : 1

Faiseur de tissus : 1

Chemillier : 1

Courtrepointier : 1

Charocier : 1

Arbalétrier : 1

Verrier : 1

Vitrier 1

Parcheminier : 1

Torneur, 1

Foulon 1

Menestrel : 1

Maignains /chaudronniers : 1

Poeltier : 1

Changeur : 1

Borileux : 1

Parcheminier : 1

Relieur : 1

Escorcheur : 1

Terrassier : 1

 

Annexe n°2 : Tableau des métiers selon les principales catégories professionnelles

  • % de la population qui figure dans l’état du guet

1

Le 7 janvier 1465, le conseil municipal, en présence des religieux, entérine ainsi vingt-quatre articles qui fixent l’ordre institutionnel dans la ville, et notamment la participation des religieux (Tours, Ach. Comm., BB reg. 12, f° 21). De par l’opposition systématique des communautés religieuses, la question de l’ordre politique dans la ville est un véritable serpent de mer qui animera les débats et les procès entre les différents pouvoirs urbains jusqu’au milieu du XVIe siècle.

2

Tours, Arch. comm., BB reg. 12, f° 23.

3

ibid., f° 24.

4

Six personnes sont systématiquement attachées à l’arrière guet des postes de garde allant de Maufumier à La Riche, ce qui correspond à la plus longue séquence de murs (avec cinq postes de guet).

5

La ville de Tours est traditionnellement découpée en deux parties, qui peuvent correspondre aux deux bourgs antiques qui la composent. L’aval à l’ouest, vers Chateauneuf, l’amont à l’est, vers la cathédrale, la rue Traversaine pouvant servir de délimitation entre les deux. C’est à peu près ici le découpage que suive cette double liste du guet.

6

Ce registre bien que classifié dans la série BB au XIXe siècle, n’a pas suffisamment retenu l’attention des chercheurs à ce jour. Il ne s’agit pas véritablement d’un registre de délibérations (aucune délibération n’y figure), mais plutôt du recueil d’un plumitif qui fait état sur plusieurs cahiers reliés entre eux d’un grand nombre de notes, liées principalement aux recettes municipales. On peut penser qu’il s’agit d’un des rares documents d’un greffier qui illustre une administration quotidienne des finances municipales, et qui note les principaux faits techniques pour suivre au jour le jour l’activité administrative. Cet état du guet constitue un petit cahier de 13 f°, situées entre les f° 76 et 89.

7

Le conseil municipal décide ainsi le 15 avril d’habiller en soldat les gens de la ville qui assurent au quotidien la défense (Id., BB reg. 12, f° 26 v°).

8

Ainsi le 4 mai les religieux de Saint-Julien doivent y participer (ibid., f° 27) et en juin 1465 il est fait mention de demande d’exemption en conseil municipal (ibid., f° 29).

9

Ibid., f° 27.

10

Ibid., f° 37 v°.

11

Délibération du 10 août, en présence de trois à quatre cents hommes « embastonnés » ​​ (ibid., f° 38).

12

Selon des documents établis en 1479 pour mener à bien le repeuplement d’Arras et lever sur les métiers des taxes, on compte à Tours 34 corporations organisées et reconnues à cette date (voir. D. Rivaud, « Les « mesnagiers » tourangeaux pour le repeuplement de Franchise (Arras), 1479-1483 », sur RENUMAR, 2018, http://renumar.univ-tours.fr/publication/mesnagiers-tourangeaux-pour-le-repeuplement-de-franchise-arras-1479-1483/

13

Cette importance quantitative rejoint celle observée à Lyon par R. Gascon. Les pourcentages moins élevés (pour Lyon) résultent principalement du support documentaire utilisé pour la capitale lyonnaise (Richard GASCON, Grand commerce et vie urbaine au XVIe siècle. Lyon et ses marchands (environs de 1520-environs de 1580), Paris et La Haye, Mouton, 1971, 2 vol. in-8°, 1000 pages. (École pratique des hautes études, VIe section. Centre de recherches historiques. Civilisations et sociétés, 22).

14

Sur le brodeurs tourangeaux, voir B. Chevalier, Tours ville royale 1356-1520. Origine et développement d’une capitale à la fin du Moyen Age, Paris-Louvain, Publication de la Sorbonne-Nauwelaerts, 1975, p. 272.

15

B. Chevalier (op. cit., p. 257-258) dresse un tableau assez sombre et parle d’un rapide échec de l’installation de la draperie à Tours. L’activité est relancée à partir de 1461 sous l’impulsion de la mairie et avec le soutien du roi qui accorde des franchises. Sont mentionnés cinq maîtres drapiers en 1462, mais B. Chevalier pense que dès 1464 il n’y a plus véritablement d’atelier. Force est de constater que ce n’est pas le cas, avec la présence répertoriée de neuf drapiers ou encore six teinturiers sans parler des 17 escardeurs.

16

Selon les décomptes de R. Gascon, à Lyon ces catégories représentent seulement de 6 % de la population des artisans (R. Gascon, op. cit., p. 386).

17

Une délibération du 24 juillet 1461 fait état des principaux brigandiniers et armuriers présents en ville, dont des étrangers (Tours, Arch. comm., BB reg. 10, f° 338, v°). Aucun nom ne correspond à ceux enregistrés ici.

18

Ch. Grandmaison, « Documents inédits sur les arts en Touraine », Mémoires de la Société archéologique de Touraine, t. XX (1870), p. 283)

19

​​ Tours 1500, capitale des arts, s.d. Béatrice de Chancel-Bardelot, Pascale Charron, Pierre-Gilles Girault, Jean-Marie Guillouët, Tours, SOMOGY, 2012, pp. 121, 124, 130.

20

ibid., p. 129, 130, 204, 316, 350, 351.

21

ibid., p. 124, 128.

22

ibid., p. 124 et E. Giraudet, « Les artistes tourangeaux, notes et documents inédits », Mémoire de la ​​ Société archéologique de Touraine, t. XXXIII (1885), p. 162-163.

 

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