[1513], 25 juin — Vincennes

France, Bourges, AD 18, 8 G 434

Statut : original
Transcription : David RivaudBibliographie : Acte indiqué dans Louis Raynal, Histoire du Berry depuis les temps les plus anciens jusqu'en 1789, tome III, Bourges, Librairie du Vermeil, 1845-1847, p. 258.
Support : Papier

Lettre close d'Anne de Bretagne, reine de France , adressée au chapitre cathédral de Bourges appuyant la demande qui a été formulée par Louis XII, afin de voir nommer comme archevêque de Bourges André Forman, evêque de Murray en Écosse .



De par la royne.
Tres chers et bien amez, Monseigneur vous escript presentement en faveur de nostre tres cher et grant amy André, evesque de Morray(1), ambassadeur par deça de nostre tres cher et tres amé frere, cousin et allyé le roy des Escossoys, a ce que le vueillez postulier en vostre futur arcevesque et pasteur en ensuivant ce que mondit seigneur vous en a fait savoir par voz confreres qui sont venuz par deça. Et pour ce que tres singulierement desirons le bien et plus ample provision en saincte Eglise de la personne dudit evesque de Morray, tant pour ses grandes et bonnes meurs, louables vertuz et merites qui sont en sa personne que en faveur des bons et recommandables services qu'il a par cy devant faiz a mondit seigneur, a nous et nostre royaume, a ceste cause, vous en avons bien aussi voulu escripre, vous priant tres affectueusement que en cest endroit vueillez ensuivre le bon plaisir, vouloir et intencion de mondit seigneur, quoy faisant vous serez cause du grant bien et pacifficacion de vostre eglise et ferez a mondit seigneur et a nous service tres agreable que recongnoistrons envers vous tant en general que particulier, quant d'aucune chose nous requerrez. Donné au boys de Vincennes , le XXVe jour de juing(2).

[Signé : ] ANNE


Marchant.


[Au dos] A noz tres chers et bien amez les doyen, chanoines et chappitre de l'eglise de Bourges .





Notes :

(1) André Forman, évêque de Murray en Écosse , ambassadeur en France de Jacques IV, roi d'Écosse . — (2) Les termes de ces lettres laissent penser que Louis XII a déjà fait parvenir des lettres closes au chapitre pour le tenir informer de son choix. Celles-ci n'ont pas été retrouvées. Ces lettres font suite à la mort de l'archevêque Michel de Bucy en 1512.

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