Perrine Rapin, veuve de Sébastien Guérin, demeurant à Tours , reconnaît que certain retrait lignager ' auquel elle a esté, dès le 26 octobre 1561, congneue ' par Vincent Gadiboys et sa femme pour raison d’une chambre haute de maison, une cave et autres appartenances d’un corps de maison sis à Tours
, près de la Porte Ragueneau acquises par led. Gadiboys, de Claude Hardouin, Gervais Belin et leurs femmes et exécuteurs, le 29 octobre aud. an, par devant Geoffroy Moron, sergent royal de la prévôté de Tours
, ' et a esté par elle faict en la faveur et a la requeste dud. Gadiboys et pour eviter que lesd. choses ne fussent prinses par retrait lignager sur led. Gadiboys, que les deniers fournis en lad. execution de retraict furent baillez et livrez par led. Gadiboys et non des deniers d’icelle veuve, et que ce qu’elle a faict ne l’a esté qu’a la priere dud. Gadiboys et sa femme ' et que, par conséquent, les héritages susd. appartiennent bien aud. Gadiboys et à sa femme ' comme si jamais lad. congnoissance du retraict et execution d’icelluy n’eust esté faict '. Raison pour laquelle elle a mis dans les mains dud. Gadiboys le contrat d’acquisition que Gadiboys en avait fait d’iceux Hardouyn et Belin, le registre de retrait et exécution de celui-ci.
Témoins : Jean Poirier, vigneron et homme de bras (Saint-Symphorien), René Planchais et Gatien Froidure.
[ Signatures : Perrine Rapin, René Planchays, Gatien Froidure]