Lettres closes par lesquelles François Ier commande aux échevins de Bourges de payer la pension due à Alciat pour son enseignement à l'Université de Bourges , selon l'accord passé avec lui, et ce malgré la réquisition de la moitié des deniers communs par le roi pour cette année.



De par le roy.
Chers et bien amez, nous avons esté advertiz de la difficulté que vous avez faict et faictez de payer a messire Alciat la pension dont il a par cy-devant convenu avec vous par chacun an. Vous excusant sur la commission qu'avons decernee pour prandre durant ceste annee la moictié de voz deniers commungs, desquelz ladite pension souloit estre satisfaicte et payee. Et d'autant que ceste excuse ne peult bonnement avoir lieu actendu mesmement que la necessité du temps nous a faict prandre ladite moictié seullement. A ceste cause, nous vous avons bien voulu escripre la presente, vous mandant, commandant et expressement enjoignant que sur l'autre moictié que reste en voz mains d'iceulx deniers commungs, vous ayez a satisfaire et payer audit messire Alciat, icelle pension sans y faire aucun reffus ne difficulté, ne qu'il soit plus de besoing vous en escripre pour cest effect. Mais gardez d'y faire faulte, car tel est notre plaisir. Donné a Lyon , le XXVIIIme jour de may, l'an mil cinq cens XXXIII.

[Signé] FRANCOYS.


Breton.


A noz chers et bien amez les eschevins, bourgeois, manans et habitans de notre bonne ville, cité et Université de Bourges .





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