Contrat de mariage entre Pierre Gentilz et Catherine de Vulcob.
Pierre Gentilz notaire royal et praticien en cour laie à Bourges demeurant à Bourges paroisse Notre-Dame-de-Fourchaud et Catherine de Vulcob, fille de Henry de Vulcob et de Jeanne Duvergier ont accordé le mariage suivant.
Gentilz procède du consentement de Etienne Heurtout oncle maternel et de Philippe Heurtout procureur du grand archidiacre de l’église de Bourges et Catherine de Vulcob du consentement de ses père et mère et de Antoine de Vulcob, sieur de Couldron son cousin, de Simon Babou contrôleur du magasin à sel de Bourges , et d'autres ses parents et amis.
Ce mariage se fait sous le régime de la communauté. Duvergier a promis payer à l’époux pour la dot de sa fille 700 l.t., l'habiller honnêtement de robes nuptiales et faire le festin des noces. Antoine de Vulcob et Catherine Bochetel sa femme pour l’amour qu’ils portent à Henry de Vulcob leur cousin ont donné 100 l.t., laquelle somme au cas où Catherine mourait sans héritiers descendants de son corps sera restituée à Henry leur cousin et après la mort de celui-ci elle reviendra à Antoine de Vulcob ou aux siens. La moitié de la somme de 700 l.t. sortira nature de propres à Catherine de Vulcob ou aux siens et l’autre nature de meubles pour employer à la communauté. Si l’époux meurt avant la future sans héritiers, la future jouira sa vie durant de la moitié de tous les biens meubles et immeubles du futur. Avec héritiers ou non elle aura le choix de s’en tenir à ses convenances et prendra alors la somme de 500 l.t. ou à la communauté. Si elle prend ses convenances elle aura ses robes, bagues et joyaux francs. Elle aura trois mois pour faire élection. Si elle prend ses convenances sans héritiers, Gentilz a donné en douaire 100 l.t. et avec des héritiers de 50 l.t. et aura ses bagues et joyaux. Si elle meurt avant Gentilz, ce-dernier sera tenu de rendre aux héritiers six mois après son décès la somme de 80 l.t. pour tout ce qu’elle aura porté et acquis en la communauté ou bien ses héritiers prendront la moitié aux meubles et conquêts communs entre eux.
Témoins. Jean Cousin demeurant en l’hôtel de Guillaume Bochetel, secrétaire et conseiller du roi, et François Verne, demeurant en l’hôtel du seigneur de Couldron.
Signé. G. Arnoulx